Ecolieu familial alternatif en Creuse (23) – Erika Tombolato

L’art neurographica

L’art neurographique : explorez votre esprit à travers le dessin !

L’art neurographique (ou neurographica) est une méthode de dessin originale créée en 2014 par Pavel Piskarev, un psychologue et architecte russe. L’idée ? Mélanger créativité, neurosciences et développement personnel pour transformer des émotions, apaiser des tensions ou simplement se reconnecter à soi-même.

  • Dessin et pensée, une connexion puissante
    Nos gestes quand on dessine sont influencés par nos émotions et nos pensées. En dessinant d’une manière spécifique, on peut changer notre manière de penser ou de ressentir.
  • Les lignes neurographiques
    Ce sont des lignes irrégulières et courbées qu’on trace librement sur une feuille. Pas de lignes droites ni fermées ! Ça aide à casser les schémas mentaux rigides et ouvre la porte à de nouvelles idées.
  • Arrondir les angles pour plus d’harmonie
    Une étape clé : transformer les angles aigus en courbes douces. C’est symbolique, ça représente le fait de calmer les tensions et de trouver un équilibre.
  • Les formes géométriques qui parlent de vous
    Cercles, triangles, rectangles… Ces formes peuvent représenter des idées, des émotions…
  • Cela fait du bien au cerveau
    En pratiquant régulièrement, on stimule la neuroplasticité (la capacité du cerveau à évoluer). Cela ouvre à de nouvelles perspectives : nouvelles façons de voir les choses, ses problèmes, ses blocages, la vie… et des changements positifs.
  • Un anti-stress naturel : Dessiner calme l’esprit et aide à lâcher prise.
  • Pour transformer ce qui bloque : Vous pouvez « dessiner » vos émotions ou vos problèmes et les intégrer autrement.
  • Une connexion à votre intuition : C’est une manière sympa et créative d’explorer ce qui se passe à l’intérieur de son inconscient.
  • Atteindre vos objectifs : Dessiner vos intentions renforce leur impact.
  • En spiritualité : Certains l’utilisent pour méditer ou se connecter à leurs intentions profondes.
  • Pour se détendre : C’est une activité super relaxante.
  • En thérapie : Pour travailler sur des émotions difficiles ou des blocages.
  • En coaching : Idéal pour clarifier ses idées et ses objectifs.
  1. Le matériel
    • Une feuille blanche (A4 ou plus).
    • Un feutre noir pour tracer les lignes (si possible à mine fine ou moyenne, indélébile et résistant à l’eau : mieux pour qu’il ne bave pas au coloriage).
    • Des crayons de couleur, feutres, peinture…
  2. Choisir une intention
    Prenez un moment pour réfléchir : qu’est-ce que vous voulez travailler ?
    • une émotion (stress, peur, joie…)
    • et un objectif (paix, clarté, harmonie…) ?
    • Notez-le sur un bord de la feuille ou gardez-le en tête (perso, je le note pour m’en souvenir bien plus tard).
  3. Tracer des lignes neurographiques
    Posez votre stylo sur la feuille et dessinez des lignes ondulées, qui partent dans tous les sens. Laissez votre main faire, pas besoin de réfléchir (c’est l’inconscient qui agit, pas le mental). Continuez jusqu’à ce que la feuille soit bien remplie et que les lignes se croisent. (tuto pour tracer les lignes neurographiques !! c’est pas aussi facile que ça en à l’air)
  4. Arrondir les intersections
    Maintenant, regardez où les lignes se croisent et arrondissez les angles pointus. Prenez votre temps, c’est une étape apaisante. (moi, je fais un petit rond au niveau de l’intersection). (tuto pour les arrondis)
  5. Ajouter des formes géométriques
    Dessinez des cercles, rectangles ou triangles là où ça vous inspire, en lien avec votre intention. Ces formes viennent enrichir votre dessin. Elles ne doivent pas casser les lignes.
  6. Mettre de la couleur
    Remplissez les espaces avec les couleurs qui vous attirent. Suivez votre ressenti, il n’y a pas de règle ! Vous pouvez même laisser des espaces non colorié. Aucune obligation. On peut aussi, ne rien colorier du tout.
  7. Regarder et ressentir
    Une fois terminé, prenez un moment pour observer votre création.
    • Qu’est-ce que ça vous évoque ?
    • Qu’est-ce qui ressort ?

ATTENTION : L’art neurographique n’est pas un concours de dessin. Ce n’est pas un challenge à sortir une œuvre d’art (même si y en des supers beaux, super détaillés !). C’est un moment de lâcher prise, d’ouverture de conscience, de relaxation et d’exploration de son inconscient, voir son Moi Supérieur…


Les algorithmes de facebook m’ont permise de découvrir l’art neurographique. Cela m’a interpelé, je suis allée sur le groupe proposé, j’ai observé, je me suis documenté et j’ai testé !!

Et oui, cette nuit, impossible de dormir, alors expérimentation !

Celui-ci, j’ai souhaité travailler la tristesse et j’ai posé l’intention de trouver la paix.

J’étais un peu frustrée, car je n’ai pas retrouvé nos feutres à mine fine (je crois qu’ils sont à l’alcool). Alors, j’ai pris un stylo feutre bleu foncé… Et mes pastels pour colorier sont trop pastels à mon goût : je voulais des couleurs plus lumineuses.

Faire le dessin m’a apaisée. J’ai trouvé, ensuite, que malgré la tristesse, il est lumineux. J’y vois des visages déformés, des bouches et des yeux. Je trouve qu’il montre un certain chaos, un manque d’harmonie.

J’ai ensuite continué avec celui-là. J’ai voulu travailler le chaos, du coup. Et j’ai posé l’intention de développer une harmonie.

J’ai pris un feutre noir à mine épaisse (faute de feutres à mine fine). J’ai pas du tout réfléchis. j’ai laissé ma main tracer, en gardant juste en tête : pas de ligne droite, pas de ligne qui se ferme. Puis, j’ai arrondi les intersections de mes lignes avec un rond. Et j’ai colorié. J’avais fait avec mes pastels et j’ai recouvert avec des feutres. Le violet est plus foncé que ce que je voulais.

Comme le précédant, j’ai vraiment apprécié dessiner et j’ai ressenti une sérénité, même de la joie. Je le trouve plus structuré, plus harmonieux, plus doux. J’y perçois comme un « cadre », une « structure ». La structure dont j’ai besoin en ce moment.


En regardant des tutos, je m’aperçois que je ne trace pas « correctement » mes lignes neurographiques. Elles sont « trop » droites, signe que le mental est là. En fait, la procédure que j’ai donné plus haut, est LA neurographica. Ensuite, y a des dérivés : de L’art neurographique. Tout dépend de ce que vous rechercher. Pour le moment, perso, je souhaite rester dans les protocoles neurographiques « pur » à visée travail intérieur.

Voici un tuto pour tracer les lignes neurographiques et ensuite savoir arrondir les angles

Et le site de Marina Morozova : NeuroGraphica®


Et vous, vous connaissiez l’art neurographique ? Cela vous donne envie de tester ?
Si vous testez, partagez moi vos dessins, si vous le souhaitez !

Commentaires

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

En savoir plus sur L'Antre d'Imala

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture