Ecolieu familial alternatif en Creuse (23) – Erika Tombolato

Religion et spiritualité : deux chemins vers l’Amour

Il y a ceux qui vont à l’église, à la mosquée, au temple…
Et ceux qui marchent en forêt, les yeux levés vers le ciel, en parlant à l’univers ou à leurs guides.
Deux façons de se relier. Deux chemins vers quelque chose de plus grand. Mais pas les mêmes.
Et si, au fond, tout cela parlait de la même quête ?
Celle du sens, de l’amour, du lien. Celle d’un retour à l’essentiel.

Deux voies, une même quête

La religion, c’est souvent un cadre. Un ensemble de textes, de rituels, une communauté, des règles.
Elle structure, elle rassemble, elle porte des élans de foi immenses. Elle transmet des histoires, des valeurs, des repères. Elle peut consoler, élever, guider.
Mais parfois, certains se perdent dans le cadre, oubliant l’élan. Et alors, elle enferme au lieu de relier.
Les règles prennent la place du cœur. Le regard se durcit, le jugement s’invite. Et quand le dogme prend toute la place, l’amour finit par se perdre en chemin.

La spiritualité, c’est un lien plus intime. Moins structuré, plus libre.
Elle passe par l’intuition, les sensations, les synchronicités.
Elle invite à écouter en soi, à sentir la vie comme guide. Pas de vérité figée, mais une quête vivante.
Elle peut être floue parfois, mais elle offre une liberté précieuse.

Et pourtant, il y a des personnes profondément spirituelles dans chaque religion.
Et des personnes spirituelles qui manquent d’ancrage ou de cœur.
Tout dépend de ce qu’on en fait, et surtout… de ce qu’on fait de soi.

Alors où est l’essentiel, si ce n’est dans la manière d’Être ?
Ce n’est pas la forme qui compte.
C’est la lumière qu’on y met.
C’est la manière dont on traite les autres, dont on se traite soi-même.
C’est la place qu’on laisse à l’humain, au vivant, au mystère.

Vers une ouverture du cœur

Alors au fond, la vraie question n’est peut-être pas : « Crois-tu en Dieu ? », mais plutôt : « Est-ce que ton cœur est ouvert ? »
Ni « pratiques tu une religion ?« , mais : « vis-tu dans l’amour, la tolérance, la conscience ?« 

Ce texte n’est pas là pour juger, ni pour opposer. Mais peut-être pour inviter à regarder autrement.
À se demander simplement si notre voie nous rend plus aimant·e, plus libre, plus vivant·e.

Parce qu’au final, peu importe les mots, les croyances ou les pratiques… Ce qui compte, c’est ce que ça fait fleurir en nous et comment ça nous relie aux autres.

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