Depuis toute petite, je vis des expériences hors du commun. Très tôt, j’ai commencé à faire des sorties de corps. Mon corps restait là… mais moi, je partais. Mon regard devenait fixe et mon corps immobile. Je voyais mon corps comme du plafond et je partais. Comme Nicolas Fraisse, dont il est question dans cette vidéo. J’étais ailleurs, dans d’autres plans.
J’ai aussi vécu plusieurs VSCD (vécus subjectifs de contact avec des défunts), dont certains de manière « collective », avec ma mère. Ces moments ont été bouleversants, profonds, marquants.
Vers mes 22 ans, j’ai vécu une décorporation intense : je me suis retrouvée à Kinshasa, auprès de mon ami Nico, alors militaire en mission là-bas. Il a senti ma présence ce jour-là. Plus tard, j’ai pu vérifier les détails de ce que j’avais vu : tout correspondait.
Depuis l’enfance, j’ai des flashs, des visions du futur. Avant même de vivre en couple avec mon premier compagnon – mon premier amour – j’ai vu, pendant les deux ans précédant, les événements forts que nous allions vivre ensemble pendant nos 5 ans de vie commune… y compris sa mort. J’ai vécu la même chose avec mon Homme, Denis. J’ai « rêvé » deux fois son coma, tel qu’il s’est déroulé en réanimation, sans jamais voir s’il se réveillerait. Je revenais avant de savoir. À mon retour, je me sentais mal, parce que je sentais que ce n’était pas un « rêve », mais un flash. Je le lui en avais parlé.
Je me suis toujours demandé : « que faire de ces flashs ? » On ne peut pas empêcher ce qui semble « écrit »… j’ai essayé !!
Depuis toujours, mes sorties de corps sont accompagnées de vécus spirituels très puissants, qu’on pourrait appeler des EMI (expériences de mort imminente) transcendantales, vécues dès l’enfance. Et, plus récemment, une EMI partagée : au moment du décès de mon Homme, mon âme a accompagné la sienne « de l’autre côté ». J’ai senti, vu ce vortex d’énergie s’ouvrir, des défunts, des guides présents. Dans un espace de grande paix, je l’ai accompagné. Ce moment m’a semblé durer 5 mn, mais il a duré 2 heures (je le sais par les sms que j’ai envoyé et reçu). C’est d’ailleurs un sms d’une amie médium qui m’a fait revenir brutalement : « Non non, ça va pas, ton âme part trop loin avec lui, faut que tu te réancres ».
Quelques mois plus tard, j’ai reçu un appel téléphonique de lui, dans un moment où j’étais en grande détresse et totalement dévastée. C’était presque cinq mois après son départ. Inexplicable, mais réel.
Ma fille aînée, à l’âge de trois ans, nous a raconté un jour – sans qu’on en ait jamais parlé – toute son incarnation : la vie avant sa naissance, dans le ventre, sa naissance, ses guides… Vingt minutes de récit, fluide, précis, authentique. C’était extraordinaire !
Ma fille de 12 ans parle peu de tout cela. Ce n’est pas de la peur, mais elle est mal à l’aise : elle ressent et elle ne sait pas quoi en faire. Elle sent les souffrances qui se sont passées dans des lieux. Plus jeune, elle parlait aux plantes, elle les entendait dire de quoi elles avaient besoin. Alors, je suivais ce qu’elle me disait et la plante qui était entrain de mourir devenait magnifique… « Maman, c’est elle qui me dit : là elle n’aime pas où elle est », « Elle voudrait plus d’eau » « moins de lumière » etc.
Mon petit garçon, aujourd’hui âgé de 7 ans, voit et entend lui aussi. Il me raconte des choses d’une sagesse incroyable. Et pourtant, je ne lui en ai jamais parlé. Je n’ai jamais cherché à « conditionner » mes enfants à mes croyances ou expériences. Chacun fait son chemin.
Je ne « crois » pas à la survivance de l’âme. J’en ai la certitude. Non pas parce qu’on me l’a dit, ni parce que je fais partie d’un courant religieux (je ne suis d’aucune religion), mais parce que je le vis. Parce que je l’ai toujours vécu. Et pourtant, j’ai longtemps résisté. Moi aussi, je ne crois que ce que je vois. J’ai besoin d’être certaine que mes expériences ne sont pas une projection de mon mental. Alors j’ai voulu comprendre, vérifier, expérimenter par moi-même.
Quand je réalise des soins énergétiques par canalisation, je suis guidée. Mes guides, ceux de la personne, me parlent. Pas en mots audibles, mais par des images, des ressentis, des connaissances qui viennent d’un « je sais », un truc qui s’impose. Parfois, je transmets les messages, parfois, non, selon ce qui m’est dit. C’est toujours juste, au bon moment.
Aujourd’hui, j’ose. J’ose raconter. J’ose parler de cette part de moi. J’ose la rendre visible, publique. Elle fait partie de qui je suis. Elle est au cœur de mon accompagnement.
Et une vidéo que je vous conseille de visionner :
Dans cette interview menée par Laetitia Rodrigues pour NTD France, les chercheurs Sylvie Déthiollaz et Claude Charles Fourrier, fondateurs de l’Institut suisse des sciences noétiques, partagent plus de vingt ans d’études sur les états modifiés de conscience. Sur la base de centaines de témoignages, ils ont en effet exploré des phénomènes troublants : expériences de mort imminente (EMI), sorties hors du corps, éveil de la Kundalini, perceptions extrasensorielles ou encore souvenirs de pré-incarnation. Loin de les réduire à des hallucinations, ils y voient des vécus cohérents, transformateurs, souvent bouleversants, qui défient les limites imposées par la science positive.
Appuyés par des observations cliniques et des protocoles en double aveugle — notamment avec le sujet remarquable Nicolas Fraisse — ils ouvrent une porte vers une réalité encore largement ignorée : celle d’une conscience qui ne serait pas confinée au cerveau. Cette conversation dense, lucide et humaine invite à reconsidérer ce que l’on croit savoir sur la vie, la mort… et ce qu’il y a peut-être après