Accompagner le Vivant pour une meilleure relation à Soi et au Monde – Erika Tombolato

Mon Parcours

Qui suis-je ?

Je suis Erika Tombolato. Femme multipotentielle, autiste, maman de trois enfants neurodivergents, thérapeute holistique et gardienne d’un lieu vivant en Creuse. Mon chemin est fait de traversées, d’épreuves, de renaissances. Il est marqué par une quête d’authenticité, de sens, et de lien avec les mondes visibles et invisibles.

Une sensibilité précoce et un éveil spirituel

Depuis toute petite, je ressens une connexion forte avec les mondes subtils. Je percevais les énergies, vivais des voyages astraux sans les nommer, et recevais parfois des messages de défunts. Ma marraine m’a transmis ses savoirs : Tarot, énergie vitale, massages intuitifs, méditation, rêves éveillés, états modifiés de conscience. Ces bases m’accompagnent encore aujourd’hui.

J’ai exploré de nombreuses traditions : Bible, Coran, soufisme, bouddhisme tibétain, ésotérisme. Adolescente, fascinée par les expériences de mort imminente (EMI), je me suis plongée dans les livres pour comprendre ce que je vivais. Je crois en une spiritualité libre, sans dogme ni hiérarchie. Je me tiens loin des mouvements pseudo-spirituels et de l’ego-spiritualité. Pour moi, la spiritualité, c’est expérimenter, être humble, et vivre dans l’amour et l’ouverture.

Le choc de la perte

En avril 1996, mon compagnon Stéphane meurt brutalement en mission militaire. Cinq ans d’amour et de projets s’effondrent. Je dois gérer la douleur, les papiers, l’omerta militaire, les tensions. Je me coupe de mes émotions, me réfugie dans les stupéfiants, fuis un quotidien insupportable. Les décorporations et les expériences spirituelles s’éteignent.

Mais cette épreuve me pousse à me regarder en face. Je me reconstruis, avec l’idée que rien n’arrive par hasard. Comme le dit ce proverbe soufi : « Le hasard est l’ombre de la main de Dieu. » La mort de Stéphane devient un éveil. Je comprends que même dans la douleur, on peut trouver de la lumière.

Une quête de sens

En décembre 1996, je fais un choix radical : je quitte ma cité, ma banlieue, et pars vivre en Drôme/Ardèche. Puis, en 1999, je monte sur les hauteurs du Larzac, accueillie par un homme vivant en ermite. Je redécouvre la gratitude, la connexion au Divin, et un mode de vie aligné avec mes aspirations.

Mais à l’été 1999, un retour en Bretagne provoque un effondrement intérieur. Hospitalisation en psychiatrie, suivi en hôpital de jour… une spirale difficile. Une année que je résume par un simple « no comment ».

Ces quatre années sont une plongée en eaux profondes. Je découvre une lumière en moi que je ne connaissais pas. Des êtres lumineux m’aident à me reconnecter : François sur le Larzac, et Yann, mon frère de cœur.

Reconstruction et maternité

En mars 2000, à 25 ans, j’achète une longère bretonne en ruine avec un budget de 20 000 euros, travaux compris. Avec mes parents, nous rénovons cette maison avec des matériaux écologiques et des techniques traditionnelles. Chaque pierre posée devient une pierre de ma propre guérison.

Fin 2000, Cédric, le père de mes filles, entre dans ma vie. Pendant sept ans, nous transformons les ruines en cocon. Je cultive la terre, pose les bases de la permaculture : respect du vivant, lien humain, abondance partagée.

Reiki et transformation intérieure

À 28 ans, je me forme au Reiki Usui Traditionnel et Tibétain (niveaux 1, 2 et maîtrise), puis au Reiki Shamballa (praticien et enseignant). Je pratique intuitivement depuis l’enfance, mais je ressens le besoin de valider mes connaissances. Un stage devient un tournant majeur, déclenchant un profond processus de transformation intérieure.

Parentalité consciente et IEF

En 2005, ma fille aînée illumine ma vie. Pendant ma grossesse, je prends conscience de la violence éducative ordinaire. Je me reconnecte à mon enfant intérieur blessé et découvre le maternage proximal, la parentalité positive, l’instruction en famille.

Je m’entoure d’associations comme L’Arbre à bébés et La Leche League. De 2006 à 2008, j’anime des réunions dans le Morbihan, partageant ces valeurs avec d’autres parents.

Le Maquis Vert : un écolieu en Creuse

En 2008, nous déménageons en Creuse, sur 1,5 hectare, pour créer Le Maquis Vert. Nous construisons une maison en paille bioclimatique, en autonomie complète : électricité hors réseau, alimentation expérimentale, décroissance. Ce lieu devient un espace d’accueil, de transmission, et de transformation intérieure.

Mais cette même année, nous perdons notre petite Jade à quatre mois de grossesse (IMG). Peu après, je tombe gravement malade. Après deux ans d’errance médicale, on me diagnostique la maladie de Lyme en 2010. Je reviens à mes pratiques énergétiques et spirituelles. Je me sens parfois au seuil de la mort — une expérience paradoxalement renforçante.

Sophrologie, hypnose et chamanisme

Entre 2009 et 2012, je me forme à la sophrologie et à l’hypnothérapie. En 2010, j’obtiens mon diplôme de Psycho-Somato-Thérapeute. Je me spécialise en relaxologie, hypnose thérapeutique, spirituelle et régressive.

Je reçois l’enseignement chamanique de Willem Hartman, explore les rituels et les runes nordiques. Ces pratiques enrichissent mon approche thérapeutique et personnelle.

L’Antre d’Imala : un nouveau départ

En 2012, la naissance de ma seconde fille, à la maison, est un moment de grâce. Fin 2013, après mon divorce, je laisse Le Maquis Vert et crée L’Antre d’Imala. Ce lieu devient un espace dédié à la croissance personnelle, à la sérénité et au changement.

En 2015, je rencontre le père de mon fils, né en 2017. Nous accueillons aussi un adolescent, devenu mon fils de cœur. Désignés tiers dignes de confiance par le juge pour enfants, nous découvrons la puissance de l’amour parental, même sans lien biologique.

En 2020, mon second mariage prend fin. Une séparation douloureuse, mais libératrice. Je me recentre, je me relève, je me réinvente.

La rencontre avec Denis

En juin 2020, je rencontre Denis, mon âme sœur. Notre lien est immédiat, profond, guérisseur.

Mais, en juillet 2024, Denis quitte ce monde de manière brutale. Ce drame laisse un vide immense, une douleur sans mot. Et pourtant, je ressens une gratitude profonde d’avoir pu l’accompagner dans ses dernières heures et son dernier souffle. Être là, dans ce passage, fut un acte d’amour absolu. Une offrande silencieuse, une présence vibrante. Cette épreuve me pousse à puiser dans mes ressources intérieures, à me tourner vers ma spiritualité et à continuer à avancer.

Mes enfants, par leur amour et leur résilience, sont ma plus grande source de force. Ensemble, nous transformons la douleur en lumière, un pas à la fois.

Une famille neurodivergente

Mes enfants sont neurodivergents, comme moi. Mon diagnostic d’autisme, posé en 2022, m’a permis de mieux me comprendre et de les accompagner avec justesse. L’instruction en famille est pour nous une évidence, une aventure humaine, une liberté d’être.

Je me suis spécialisée dans les troubles du neurodéveloppement, j’ai adapté les outils, les rythmes, les environnements. Chaque jour, nous grandissons ensemble, dans le respect, la douceur et la confiance.

Aujourd’hui

Je suis thérapeute holistique, psychopraticienne, énergéticienne. J’accompagne les êtres dans leurs passages, leurs deuils, leurs renaissances. Mon approche est vibratoire, intuitive, incarnée. Elle est nourrie par mon vécu, mes formations, mes traversées.

Je crois en la puissance de l’amour inconditionnel, en la lumière qui naît dans les ombres, en la vérité de l’âme.

« Là où la douleur devient lumière, là commence le soin »

>>> Un joli portrait de moi à écouter sur Alter Creuse

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