« Lutte ? Chemin… »

Une personne, tout juste rencontré, m’a dit, y a quelques jours : « toi tu ne luttes pas. Moi, je lutte, je vais en manif, je lis les médias alternatifs, j’informe. Faut absolument que tu t’informes et que tu informes. Tu crois que tu vas changer le monde en vivant comme tu vis ? ». Ma réponse : « Et toi, tu penses changer le monde ? Tu veux changer le monde ? Change toi toi-même ».

J’ai essayé de faire passer un message qu’elle ne pouvait entendre. J’ai laissé tombée et me suis occupée de mes enfants. Je ne cherche plus à convaincre. J’ai besoin de garder mon énergie

Mais depuis hier, j’ai une sensation étrange en moi, une sensation disparue depuis longtemps. J’ai cru à de la colère. Mais, non, je ressens de la tristesse. Une profonde tristesse.

Je trouve très égotique d’oser dire à une personne dont on ne connait rien à sa vie « toi tu ne luttes pas, moi si ».

Oser dire, et juger, des personnes comme moi, qui ont fait le choix d’ajuster leur vie avec leur convictions, quitte à être à contre-courant et donc passer leur quotidien durant des années à ‘lutter’ contre le mouvement majoritaire…. Waouuuuu, ça décoiffe.

Lutter, est-ce se poser sur un rond point, militer, casser du flic, lire les médias alternatifs, informer, véhiculer de la peur, de la colère, attendre la fin du monde etc ?

J’ai cru à ça, oui, y a très longtemps. J’étais ado et jeune adulte. J’étais la première en manif et la dernière partie à castagner avec les CRS avec la petite poignée d’irréductibles restants. Et puis ? RIEN. J’étais juste une boule de colère, de révolte, de rébellion, je me faisais du mal et j’en faisais au final aussi. J’étais juste ce que le système attendait de moi. J’allais changer le monde ainsi ? Non… évidemment, non !! J’alimentais simplement la colère, la rage, la destruction. Et pendant que j’y mettais mon énergie, je ne construisais rien, rien de positif.

Puis, un jour, j’ai compris. J’ai compris que le « monde » vivait en moi, que je crée ce que je suis, que je matérialise ce que je porte en moi, que mes actes, mes paroles, mes pensées créent ma réalité. J’ai compris que pour changer le monde, je devais avant tout me changer moi, ce que je nourris en moi, ce que je porte en moi, ce que j’émane de moi. Le monde, la société, c’est un être humain + un être humain + un être humain…

Ce déclic, je l’ai eu y a 26 ans, j’en avais 21. J’ai quitté tout ce que je connaissais, je suis partie loin et coupé les contacts avec tout le monde, tout mon passé, tout mon ‘connu’, pour me regarder en face, plonger dans mes ténèbres, mes blessures et leurs conséquences sur moi et ma vie, pour ensuite travailler à ma Guérison, mon changement de paradigme, de mode de penser, d’être. Et le déclic s’est approndie quand je suis devenue maman à 29 ans où j’ai réalisé toutes les violences faites aux enfants sous prétexte d’éducation, toutes les blessures qui leur étaient infligées. Alors, j’ai travaillé à me changer. A me regarder sans filtre, regarder tout le moche en moi, mes blessures, mes traumatismes, mes psycho-rigidités, mes automatismes, mes pensées, mes actes, me dés-éduquer, me déscolariser… pour accompagner mon enfant dans la Lumière avec bienveillance, éviter de reproduir la violence éducative que j’avais moi-même reçue et dont je portais les stigmates.

Comment créer un autre monde, un monde où l’Humanité à sa place pleine et entière, si tu es coupé toi-même de ton Humanité ?

Ah oui, c’est inconfortable de se regarder, de voir tout son ‘moche’, toute son ‘ombre’ et leurs conséquences sur soi-même et sur les autres, c’est inconfortable de regarder le petit enfant en soi qui a reçu tant de violences et en porte les traces. Bien plus inconfortable que d’aller en manif, militer, informer, tout casser, gueuler….

Ma prise de conscience, je la dois au décès brutal de mon compagnon, ce décès qui m’a mise face à moi-même, à la merde que j’avais pu me créer (on peut toujours accuser les autres, on est toujours seul responsable de ce qu’on créer), à me la bouffer cette merde. Ma seule possiblité de résilience était de donner du Sens à ma Vie.

Y a 26 ans, que j’ai fais le choix :

  • de vivre sans être salariée, en mode décroissance. De faire beaucoup avec peu, ne pas dépendre d’un patron, d’un emploi, de vivre un vie boulot-dodo, à qui faire des courbettes pour un salaire, ne pas me ‘prostituer’ pour une carrière, un pseudo-sentiment de réussite et ‘être quelqu’un’, amasser des thunes pour me sentir importante et consommer pour combler mes manques.
  • De rénover ma petite ruine achetée une broutille durant 8 ans et rénover avec 3 francs 6 sous, avec mes petites mains (et celles de mes parents, et dont 7 avec le papa de mes filles), sans clinquant, juste solide, rustique et avec l’essentiel. C’était bien plus positif que vivre en HLM. Puis, vendre et auto-construire une autre maison – en paille celle-ci – en 1 an, au fin fond de la Creuse (toujours avec le papa de mes filles), non réliée aux réseaux, en autonomie alimentaire, rouler à l’huile dans des vieux taquots…. et puis maintenant mon ecolieu depuis 8 ans avec les travaux de la maison et crée le lieu, le potager etc.
  • Ouvrir mes portes à qui en a besoin. Partager ma table, ma maison, mon terrain, mes savoir-faire, mes savoir-être, offrir mon épaule à qui à besoin de poser son sac et sa souffrance…
  • Êre une maman consciente et maternante, en me connectant à mon enfant, être totalement dispo pour lui, allaiter jusqu’au sevrage naturel car je sais que c’est ce qui est bon pour elle/lui tant physiologiquement qu’affectivement, combler ses besoins de contact physique, répondre à ses besoins affctifs, cododoter etc
  • Eduquer ma fille (et les suivants) sans violence physique et psycho-affective (soit disant éducatives). Pas de fessée, pas de tapes, pas de secouage, pas de coup de pied aux fesses, pas de menace, de chantage, de punition, de dénigrement, d’humiliation , de vexation… etc. Ne pas les éduquer, les dresser, les mater, J’ai choisi de les accompagner avec amour, dans l’amour, l’empathie, la bienveillance, la communication. J’ai choisi de ne pas les éteindre, éteindre leur étincelle de Vie, de nourrir leur créativité, leur libre-arbitre, leur estime, leur confiance en elles/eux, leur besoin de mouvement, d’apprendre, d’expérimenter etc.
  • Du sans école, l’IEF, le unschooling radical… donc pas d’école, pas d’instruction induise par l’adulte, pas de rapport hierarchique etc
  • De médecine naturelle et respectueuse de l’humain
  • de vivre connectée à la Source, me souvenir que je suis une petite graine de conscience de la grande Conscience… un être divin parmi tous les êtres divins que la terre porte et bien au-delà de la terre… « Comment as tu aimé ? » et « Qu’as tu fais pour les autres ? »…

Mais, seuls ceux vivant dans la norme ignorent que ces choix, ce chemin est une lutte constante, envers les lois qui entravent chaque jour un peu plus notre liberté, les codes sociétalement admis, les préjugés, le rejet etc.

Pendant des années, j’ai été la paria de la société, un parasite celle qui dérrange, le ‘cas soc’ qui doit se justifier. Celle qui se prend des préjugés, de la suspission, des attaques, de la haine.

La mauvaise mère qui ne robotise pas ses enfants. Rhaaaa, pas bien. Quoi, tu ne fabriques pas des robots ! Quoi tes enfants sont vivants, ont des émotions, les expriment, ils pensent au lieu d’obéir, ils disent ‘non’ quand tu leur fais affront, plutot que de courber, ils bougent au lieu de rester immobile, ils dérrangent car ils sont vivant au lieu d’être morts et mettent l’adulte à mal, lui adulte si mort lui-même et ils le renvoient à sa propre mort intérieure et ses traumas non regler, sa psycho rigidité etc. Tu te reprends les regards, les réflexions désobligeantes, les rejets de la famille, des amis, des autres parents etc.

Au parc, en courses, à une fête, une réunion de famille… Tu te prends des regards, des réflexions, des cours d’éducation… Comment ça, tu ne mets pas un fessée à ton enfant qui fait une crise, non, tu le prends dans tes bras, tu lui parles doucement, tu lui expliques, tu lui demandes comment il se sent, tu lui donnes le droit d’exprimer ses émotions, si dérangeantes pour l’adulte, tu les accueilles…

Tu n’es pas invité aux réunions familales car tu déranges car tu fais différement que la norme établie, tu fais différemment qu’eux ont fait ou font encore et ça les renvoie à leur violence et ils ne supportent pas.

Tu es la chieuse qui demande à ce que tout le monde fume dehors pour préserver les poumons de ton gosse.

Tu es la chieuse avec sa famille nombreuse et ses gamins plein de vie, alors on t’invite pas ou on te fait comprendre que venir solo ça serait mieux, tu te sens jugée et malvenue. Alors de toi-même tu n’y vas pas. C’est arrivée encore ce week-end, j’ai laissé mon amoureux aller dans sa famille sans moi et mon fils.

Tu es celle qu’on trouve mal saine car tu allaites. La bouche d’un enfant de + de 6 mois n’ayant rien à faire sur un sein. Et tu en viens même parfois à avoir honte quand il se met à hurler qu’il veut téter quand tu essayes discrètement de lui dire ‘tout à l’heure’. Tu es celle qu’on taxe d’incestieuse quand en prime ton enfant est un garçon… que tu vas en faire un obcédé etc. Tu es celle qui dit timidement au médecin qu’il tète encore de peur que le médecin te fasse un signalement. Tu es celle qui est mal à l’aise quand les amis, la famille etc découvre avec horreur que ta chambre est un grand lit familial dans lequel tu dors avec tes petits, comme tous les mammifères, que c’est mieux pour leur équilibre affectifs et tellement plus reposant pour la maman, allaitante ou pas, d’ailleurs.

Tu es celle qui se prend des « alors, ils font l’école buissonnière », quand tu vas au marché, en courses, à l’hosto, en voyage etc et que c’est en semaine. Et te voici à expliquer encore et encore que tu fais l’instruction en famille. Te voici à répondre à des questions digne d’un inspecteur académique et ton gamin qui se voit poser des questions de français et de maths pour voir si tu es une maman-instit à la hauteur. Et te voici encore à expliquer, informer… Tu as la suspission du médecin urgentiste à qui tu as apporté ton gamin blessé à la maison alors qu’il aurait dû être à l’école, sauf qui lui l’école il n’y va pas. Tu as la suspission des services sociaux, quand tu vas voir de ton plein gré l’assitante sociale pour x, y raisons. Tu batailles avec la famille qui ne comprends pas et ne respectent pas tes choix, et te balancent des trucs pas sympa avec un grand sourire. Tu es taxée de sectaire, de perché, de fou dangereux mettant l’avenir de tes enfants en péril. Tu te bats aussi contre l’éducation national qui te contrôle tous les ans, bataille pour faire respecter tes droits, ceux de tes enfants, ta liberté pédagogique. Tu te bats contre l’état qui restreint ta liberté et veulent te forcer à ce que tous les enfants de France aillent à l’école de la République.

Je suis celle qui amène ma fille de 17 ans à l’hosto en urgence, chute de vélo, trauma cranien, perte de connaissance, plaie saignante. Et te prend un savon, des menaces et de la suspission car elle n’était pas à l’école, car elle n’avait pas de casque, car à 17 ans elle était seule à vélo, car aucun vaccin (avec pourtant une certificat médical de contre indication) et une honte même pas celui contre le covid.

Je suis celle qui vit avec une boule au ventre de me faire retirer mes enfants d’un jour à l’autre, car vivre à contre courant en France, en plus en IEF, et en plus ‘visible’, ça passe pas.

Et même dans ton couple c’est compliqué. J’ai malheureusement rarement eu l’occasion de rencontrer un homme au même stade que moi sur le Chemin… Parfois « l’autre » n’a pas encore fais ce chemin, n’a pas eu de prise de conscicnce. Parfois, l’autre est encore englué dans ses conditionnements, sa psycho-rigidité, sa violence physique et psychologique, ses peurs, ses traumas, son enfance et il reproduit comme l’immense majorité. Et toi qui a toujours pris soin de préserver l’étincelle de vie de tes enfants, lui les abime. Et tu voici pris entre ton amoureux et tes enfants. Et ça fait tellement mal. Alors là aussi, tu expliques, tu guides, tu fais de la pédagogie… et tu y crois. Et pendant que tu lui laisses le temps d’évoluer, tu fais bouclier pour préserver l’innocence et l’intégrité de tes enfants. Parfois, tu pars, tu le quittes, parce que du temps tu en as trop laissé, et tes enfants s’éteignent, leur lumière s’assombris, et le choix est vite fait. Mais, ça fait tellement mal de devoir faire ce choix, quitter celui que tu aimes.

Et pourtant tu continues sans pour autant courber, capituler, sans vaciller, et tu continuer encore et encore, le tout dans l’Amour, sans colère, juste le coeur et l’âme emplie d’Amour (parfois avec le coeur et l’âme en vrac, parfois dans les larmes… ). Tu te renforces. Tu t’affirmes. Tu continues de travailler sur toi à nourrir ta Lumière. Ta vie entière est un acte militant… et tu l’assumes, avec douceur, joie, bienveillance.

Je suis triste quand je vois le mec ou la nana qui gueule et exige sa liberté, le bras levé contre l’état tyranique, qui casse, asservit etc et qui en font autant avec leurs enfants à la maison, qui construisent de parfait petits robots éteints et anesthésiés, à coup de fessées, de tapes, de remontrances, de punitions, de chantages, menaces, dénigrements etc…. et qui vont se plaindre ensuite que les français sont de bons moutons… Pourtant ils sont bien contents de construire des enfants-moutons qui leur foutent la paix toute la journée et qui vont voir ce qu’ils vont voir quand ils ont une étincelle de désobéissance ou de rébellion. Eux, le bras levé contre la tyranie parentale, ils n’en ont pas le droit.

Je suis tellement triste de voir des enfants éteint passer par chez moi, qui colorient quand papa dit « vas colorier », qui cessent de pleurer (si ils s’autorisent encore à pleurer) quand papa dit « pleurs pas », qui mangent quand papa dit « mangent », qui sont assis à la table et voient mes enfants jouer, courrir, rire, crier, chanter, parler avec tous les adultes présents fraichement arrivés comme s’ils les connaissaient depuis toujours, curieux d’eux, curieux d’apprendre d’eux et ces enfants qui restent assis, sans parler, sans manisfester le moindre intérêt, curiosité, joie, vie, qui n’entrent pas en communication avec les adultes sauf pour répondre poliment, mécaniquement aux questions que je leur pose, car papa dit de répondre…. J’ai tellement mal pour eux et ces parents.

Quel plaisir de voir cette petite fille de 5 ans, avec ses parents, ici, à l’écolieu, pleine de malice, de créativité, de joie, de douceur, de mouvements, de Vie, d’émotions, avec des parents bienveillants.

Quel plaisir de voir, aujourd’hui, ce bébé de 10 mois, éveillé, curieux, souriant et des jeunes parents attentifs et bienveillants, se remettant en question.

Je suis triste de voir les gens se plaindre de l’état, du système, de la société, quand ils portent en eux exactement ce contre quoi ils luttent et reproduisent à leur petite échelle ce contre quoi ils se battent, emplie de colère, de haine, de violence…

Ce chemin, mon chemin, est souvent un chemin de solitude.

Heureusement, je trouve aussi des personnes sur le même chemin que moi, et y a la famille IEF,
Heureusement, des éveillés, y en a. Peu, mais y en a.
Heureusement, tu rencontres aussi des gens super et puis plus tu avances moins tu as peur.

Et, je ne lutte pas ?

Oui effectivement, je ne milite pas sur des ronds-points, je ne distribue pas des tracts, je ne casse pas du flics, je ne vais pas en manifs, je ne déborde pas de colère, de peur, je ne lis pas les actualités (peu importe le canal).

Oui, je fais le choix de laisser loin de moi tout ce qui me nuit et nourrit en moi des peurs, de la colère, de la violence, du ‘sombre’, parce que c’est énergivore, destructeur, bloquant et toxique.

Oui, j’ai fais le choix de me changer moi, de nourrir ma Lumière, réparer mes traumas, mes blessures, pour nourrir cette Lumière chez mes enfants et des personnes venant à moi.

Je suis aussi celle qui est restée droite dans mes bottes, dans ce que je suis, mon mode de vie, mes convictons, mon mode éducatif, l’IE… et à qui la justice – représentant l’Autorité de l’Etat – a fait confiance malgré tout notre atypisme souligné dans notre dossier en nous nous confiant la garde d’un enfant et nous donnnant le droit de faire avec lui comme avec nos enfants. Ca, ça a été une grande victoire et un gros ‘fuck’ à tous nos détracteurs et les normes culturelles établies.

J’ai fais le choix de construire une Oasis à mon niveau de petit colibri, tant dans mes savoir faire et savoir être, viser l’autonomie etc comme je peux, avec ce que j’ai, à mon humble petit niveau, Oasis de Lumière, d’Amour, de Bienveillance, de Partage, essayer de me nettoyer intérieurement jour après jour pour que mon Monde soit le reflet de mon Intérieur. Je préfère oeuvrer et créer dans mon quotidien à mon niveau un monde réflétant cette lumière, transmettre à qui le souhaite mes savoir faire, être. Entrer en relation avec d’autres, dans ce chemin de transformation intérieure, de création du Positif.

Je ne crois pas au monde qui va s’écrouler d’un coup, d’une minute à l’autre. Les systèmes de société passent et trépassent. C’est un cycle. Me préparer ? Bien sûr que je me prépare, sans le vouloir. Je suis bien plus résiliente logistiquement que d’autres. Je le suis moins que j’ai été dans le passé. Ainsi va la Vie. Je ne pense pas que passer son temps derrière un écran à s’informer et dans la rue à manifester me rendra plus prête. Je suis déjà largement hors de ce système.

Comment pouvoir arguer « être prêt » face à un effondrement total ? On ne sait jamais. Les conditions logistiques ne font pas tout. Y a aussi le mental et notre façon de penser. Chacun saura s’il y est prêt, le jour où il sera face à la cata. Tout ce dont je suis sûre, c’est que j’ai toujours su faire face aux cataclysmes de ma vie, matériellement et mentalement, et parfois j’ai vraiment été au fond.

Moi je crois à un changement sur plusieurs générations. Ce sont les humains qui créent le Monde et leur Réalité. Changeons nous, profondément, en chacun de nous, dans notre relation à nous même, aux autres, à notre environnement, à notre manière de fonctionner, de vivre. Laissons nos Enfants connectés à eux-mêmes et à la Vie.

Je préfère garder mon énergie à travailler sur moi pour être ce changement. Permettre à mes enfants de porter des ‘valises’ moins lourdes et moins nombreuses que les miennes, pour qu’eux en transmettent encore moins aux leurs. J’aspire à apporter et donner des outils aux personnes désireuses de développer leur Lumière.

Nous créons à notre Image…. Le Monde c’est nous.

Tu veux créer de la Lumière ? Soit Lumière !

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