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Le courage de cesser de courir – Jeff Foster

Le trauma est la force invisible qui nous permet de courir, agité, à la poursuite d’un but intangible.
Pris dans une activité inutile.
Addiction. Compulsions. Des distractions.
Nous fait échapper à la réflexion.
Ça rend le corps en danger.
Fait du moment présent un ennemi.

Si on ralentit.
Si on arrête.
Si on se repose.
Si nous ne faisons simplement rien.
Alors nous devrons affronter … nous-mêmes.
Nous devrons affronter des sentiments enfouis.
Toute la merde qu’on fuyait.
Toutes les ténèbres.
Le cran.
La boue.
La solitude.
Les douleurs et l’ennui.
La nuit et le vide.

La trauma dit : « Cours ! ”
Le trauma dit : « Ne t’arrête pas ! ”
Le trauma dit : « Continue ! « 
Le trauma dit : « S’arrêter est dangereux ! ”

On commence par se prouver à soi-même qu’il est sûr de se reposer !
En sécurité d’être immobile.
En sécurité de ne rien faire, juste pour un instant.
En sécurité pour penser nos pensées et ressentir nos sentiments…
… et ne pas « réparer » le moment de quelque façon que ce soit.

Nous pouvons commencer, un moment à la fois,
pour digérer toutes les choses non digérées à l’intérieur.
Restez avec la tristesse encore un moment.
Être présent avec notre joie ou notre honte pour un instant de plus.
Respirer dans notre anxiété au lieu de la fuir.
Devenir curieux de notre malaise
au lieu de nous distraire avec de la nourriture inutile,
Boisson,
Nettoyage,
Drogues,
Sexe,
Shopping,
Internet,
Penser,
Parler,
Surmenage,
Yoga,
Chercher,
Pus de réflexion,
Rumination,
Fantaisie et faux espoirs.

Nous pouvons défier l’histoire fondamentale au cœur du traumatisme :
Que le moment présent est dangereux.
Que le corps travaille d’une certaine façon contre nous.
Que les sentiments, les sensations ou les pensées sont dangereux.
Cette quiétude et ce silence égaux non-existence et mort.
Et que nous devons « faire » quelque chose
afin d’être digne,
et aimé,
et entier.

Il faut du courage pour arrêter de courir.
Il faut du courage pour se pencher dans la tempête.
Il faut du courage pour toucher les ténèbres à l’intérieur
avec la lumière infinie de notre curieuse attention.

Il faut du courage pour briser l’addiction aux futurs.
Et être présent.
Et respirer.
Et ne pas savoir.

Jeff Foster (sur facebook)


Face à la souffrance, face à des épreuves, nous avons tendance à nous agiter, nous remplir, nous anesthésier de différentes manières, propres à chacun de nous.

Nous fuyons la souffrance, le vide.

Mais fuir ne soigne pas, ne transforme pas. On refoule, on enfouie. Et les blessures, le trauma reviendront inéluctablement sous différentes formes, à différentes périodes de notre vie, tel un cercle vicieux dont nous nous rendons nous-même prisonnier.

Oui, entrer dans notre Enfer et le vivre pleinement, avec son corps, son coeur, son âme, ça fait mal, terriblement mal. Nous entrons dans un état de mort intérieure, nous pensons ne jamais pouvoir en sortir. C’est terrifiant. Et pourtant, tu n’as jamais été aussi vivant.

Ce passage est salvateur.

De la chenille au papillon…

Vous pouvez vous faire accompagner dans ce Chemin en vous-même, à vous-même.

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